
Depuis l’attaque de l’armée russe sur l’Ukraine, il y a bientôt quatre ans, la guerre est présente quotidiennement dans les journaux. Des vies brisées pour des lignes sur une carte, des territoires convoités, des intérêts à assouvir. Face à de telles tragédies, partout, des femmes et des hommes résistent et rebâtissent. Des gens soignent, plantent, réparent. Dans les ruines, ils font renaître la force du vivant. Ils prouvent qu’après la destruction, il peut encore y avoir la beauté et la paix. C’est à eux que nous consacrons ce troisième numéro de L’Iceberg.
Au fil de ses 136 pages, ce nouveau numéro donne la parole aux personnes engagées qui, au cœur des crises, continuent de défendre et de faire vivre des valeurs écologiques. Ces femmes et ces hommes incarnent la résilience et le courage qu’il faut pour réhabiliter des âmes et des territoires marqués par la guerre. Hier au Vietnam, en Bosnie, en France. Aujourd’hui en Ukraine, à Gaza, au Tchad, en Colombie.
Dans cette période d’instabilité politique et d’incertitude, il est essentiel de rester mobilisés. Pour poursuivre cette mission et préserver notre indépendance, nous avons besoin de vous.
L’Iceberg doit franchir un cap : atteindre les 1000 abonné·es, symbole de résistance collective et de refus des reculs écologiques. Faisons ensemble mentir l’extrême droite et ses partis qui refusent l’écologie, l’égalité et la justice.
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24
Sur le terrain
La Bosnie-Herzégovine minée par le changement climatique
32
Intérêts économiques
Du pétrole aux terres rares, la paix en territoire hostile ?
40
Politique
Écocide : vers une criminalisation de la destruction de l’environnement ?
44
Les défis de la résilience
Entre territoires, activisme et agroécologie
54
Le grand angle
Chimie de guerre : une histoire de ravages sans fin
66
Portfolio
War Landscapes
82
Interroger nos freins
Penser l’écologie sur des territoires en guerre
94
Nouveaux imaginaires
Le grand retour de l’antimilitarisme dans les mouvements écologistes ?
98
Sur le terrain
Un siècle après, la Grande Guerre hante encore la terre
114
Portrait
Kateryna Lopatiuk, architecte de la reconstruction ukrainienne par l’IA
120
Place à l’action !
Des solutions à généraliser et des mirages à éviter
126
Bande dessinée
Avec les anciens guérilleros des FARC
Penser un monde en guerre, c’est mesurer la fragilité de toute société résiliente. L’instabilité politique, le backlash écologique, la droitisation décomplexée des sphères de pouvoir et la sensation constante que le monde pourrait basculer dans une troisième guerre mondiale nous terrifient. Mais nous refusons la tétanie. L’heure n’est pas à la renonciation.
C’est plus que jamais le moment de l’action.
Dans cette période d’instabilité et d’incertitude, il est essentiel de rester informés sur l’écologie et la justice sociale. De nombreuses mains tentent d’étouffer nos voix. Elles ne réussiront pas. Nous avons besoin de rester mobilisés et solidaires, à l’aube de choix cruciaux pour l’avenir de la France.
S’abonner, ce n’est pas seulement recevoir une revue.
C’est choisir de ne pas détourner le regard.
C’est prouver que même dans la tempête, nous restons insubmersibles.
En ces temps de regain de tensions géopolitiques, de guerres à nos portes et de désinformation rampante, il devient vital de soutenir des médias indépendants qui refusent le simplisme et la peur.
L’Iceberg n’appartient à aucun groupe, ne dépend d’aucune publicité, et s’efforce, numéro après numéro, de décrypter les grands défis écologiques et politiques du monde avec rigueur, nuance et sensibilité.
S’abonner à L’Iceberg, c’est la meilleure manière de défendre un journalisme libre, de terrain, exigeant, face aux marchands de doute et aux récits tronqués.
Chaque abonnement compte : il nous aide à diffuser des faits scientifiques, des récits de terrain et des moyens d’agir, pour faire reculer les mensonges et la résignation.
Nous souhaitons montrer que les valeurs écologiques vivent dans les territoires, dans tous les milieux. Ice breakers, c’est la série de L’Iceberg qui donne la parole à des personnalités inspirantes, dont les actions participent à faire société différemment, avec plus de justice écologique et sociale. Scientifiques, artistes, activistes, entrepreneur·euses, personnes engagées de la société civile… Découvrez comment ils et elles agissent chacun·e à leur manière !
Ces vidéos sont à découvrir sur Youtube et sur notre compte Instagram @liceberg.revue.

Journaliste spécialisée dans les questions environnementales, Chaymaa est co-fondatrice du média Natura Sciences et de L’Iceberg. Elle s’intéresse particulièrement aux perturbateurs endocriniens et à l’évolution des écosystèmes.
Rédactrice en chef

Co-fondateur de Natura Sciences et de L’Iceberg, Matthieu est auteur des ouvrages Survivre au péril plastique (2019) et Consommez écologique (2014). Il explore les liens entre les multiples crises écologiques et les actions à déployer depuis une quinzaine d’années.
Directeur de publication
Ce média est né d’un constat : le monde se fracture, se polarise… La frénésie de l’info en continu, qui sature nos esprits et nous tétanise, accentue ce phénomène.
L’Iceberg invite à ouvrir d’autres horizons et à réenchanter la pensée.
Comment ? En prenant du recul, le temps d’analyser l’actualité et de croiser les savoirs. En donnant la voix à un large panel de scientifiques, mais aussi de penseurs, d’artistes, et de personnes engagées issues de la société civile… pour élargir nos connaissances et perspectives autour d’un même sujet.
Notre raison d’être : permettre à tous·tes de mieux comprendre le monde pour construire ensemble la résilience écologique.
Chaque numéro est pensé comme un objet pluridisciplinaire, loin des silos d’information et des bulles algorithmiques, et comprend :
Parce que croiser sciences, récits de terrain et nouveaux imaginaires est, selon nous, le meilleur moyen de réenchanter le futur.
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Voici quelques pages des N°1 et N°2 pour découvrir la maquette de la revue :
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